Bref résumé de livre « Build a Better Athlete » par Dr. Michael Yessis

Cela fait longtemps que je n’ai pas publié d’article sur mon blogue personnel. Pourquoi? Et bien je suis passablement occuppé avec l’entraînement estival des Triades de Lanaudière, mon cours universitaire à distance, mon stage, avec mon entreprise (programmes à monter) et ma vie sociale. Pour cela, j’ai donc dû mettre les priorités à la bonne place. Même au point de m’entraîner en musculation seulement 2x/semaine et en effectuant des entraînements par intervalles pour la course.Toutefois, je prends toujours le temps de fouiller sur le net à la recherche de matériel à lire (nouvel article sur le développement de la force-vitesse pour les athlètes à venir prochainement!!) et également de mettre le nez dans mes livres. Dernièrement, j’ai lu Athletic Development Book: The Art and Science of Functional Sports Conditioning de Vern Gambetta et j’ai débuté Periodization: theory and Methodology of Training de Tudor Bompa. Toutefois, j’ai commandé le livre Build a Better Athlete de Dr. Michael Yessis sur EliteFTS la semaine dernière et la lecture m’a pris qu’une semaine. Le livre est très intéressant, facile à lire et fait ressortir l’essentiel sur la façon dont devrait s’entraîner les athlètes en se basant sur les méthodes développées par les Russes. En voici les grandes lignes. Bonne lecture!

  • Les athlètes soviétiques et d’Allemagne de l’est, particulièrement ceux qui participaient dans les sports d’équipe, ne commançaient pas à se spécialiser avant l’âge de 13-14 ans. Avant cet âge, ils étaient exposés à une multitude de sports afin d’apprendre différentes habiletés.
  • La génétique compte pour 30% de ta performance sportive, tandis que 70% repose sur les facteurs environnementaux tels l’entraînement et le style de vie.
  • Pour devenir un meilleur athlète, il faut travailler la technique et le développement des habiletés physiques en lien avec cette technique.
  • La nutrition est la base pour le développement de tous les systèmes de l’organisme, des habiletés physiques et de l’apprentissage. De là l’importance de fournir au corps les nutriments dont il a besoin.
  • il est important de constamment modifier sa technique en lien avec des augmentations de la force, de l’agilité, de la flexibilité, de l’explosion et de la puissance.
  • Pour apprendre une action sportive: observer l’habileté quand elle est exécutée, recevoir une explication verbale du mouvement sportif à exécuter, réaliser le mouvement à une ou plusieurs reprises et répéter avec des correctifs jusqu’à l’exécution parfaite.
  • La force, cette capacité de créer et/ou maintenir cette force, est possiblement la qualité physique la plus garante de succès dans le sport.
  • La contraction excentrique, qui est 50% plus forte que la contraction concentrique, est la clé du succès dans le développement de mouvements explosifs.
  • La recommandation d’expirer pendant l’exécution d’un mouvement de musculation est basée sur la théorie. La pratique démontre que le fait de retenir son souffle lors de l’exécution est parfaitement sécuritaire (* sauf pour les personnes possédant des troubles cardiaques et/ou circulatoires)
  • L’utilisation de poids libres est souhaitable dans l’entraînement d’athlètes, ce type de résistance étant plus représentatif des patrons neuromusculaires que l’on retrouve dans le sport.
  • Tous les sauts ne font partie de la plyométrie. Les Hopping, skipping, leaping et bounding sont des sauts préparatoires aux vrais exercices de plyométrie.
  • La plus grande puissance musculaire est toujours obtenue avec un compromis entre une grande force et une grande vitesse au lieu de maximiser sur seulement l’une ou l’autre de ces composantes.
  • Le développement des trois zones énergétiques (anaérobie, mixte et aérobie) pave la voie au développement de chacun d’entre elles. Il s’agit de savoir prioriser celle qui prévaut dans le sport que l’on pratique.
  • Pour optimiser son agilité, hautement importante dans les sports d’équipe, il faut de la force, de la puissance, de la force explosive, de la flexibilité, de la coordination, un bon temps de réaction et de la vitesse de mouvement.
  • Pour un athlète, les étirements dynamiques sont le meilleur moyen d’augmenter sa flexibilité.
  • Toute amélioration de la capacité d’un athlète à « voir » et analyser le jeu aura un impact direct sur l’amélioration de sa performance.
  • La clé n’est pas d’utiliser les glucides comme principale source d’énergie, mais d’être capable d’utiliser les acides gras pour toute la durée du match et d’utiliser les glucides lors d’efforts soudains qui demandent de la vitesse et de l’explosion. Trop se fier aux glucides comme source d’énergie (comme lors des carb-loading!!) fera en sorte que l’athlète épuisera ses stocks de glycogène en premier et ne sera pas apte à aller puiser dans ses réserves de graisses pour lui fournir l’énergie nécessaire à la poursuite de l’activité.
  • Lors d’entraînement d’athlètes féminins, restreindre l’utilisation de musculation contre des charges lourdes lors des règles (voir autre artcile ici).

Source: Yessis, M. (2006). Build a Better Athlete: What’s Wrong with American Sports and How to Fix It. Equilibrium Books, Terre Haute. 228p.

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