Le principe de surcharge

Le principe de surcharge stipule que pour stimuler des adaptations, un stimulus qui est plus grand que la capacité actuelle de l’organisme doit être imposé et ainsi mener à une diminution fonctionnelle temporaire. Cette surcharge est également individualisée, périodisée et spécifique aux exigences du sport et aux caractéristiques propres à l’athlète.

Toutefois, il est souvent observable que l’unique type de surcharge imposée consiste en l’augmentation du poids soulevé en salle de musculation… Pour certains sports, ce type de surcharge est appropriée jusqu’à un certain point. Néanmoins, deux autres types de surcharge peuvent complémenter l’entrainement et peuvent être négligés : la surcharge spatiale et la surcharge temporelle.

La surcharge en résistance comprend l’utilisation de résistances externes comme les poids libres par exemple et la gravité. La surcharge spatiale, quant à elle, consiste au changement de position ou aux déplacements du corps dans l’espace. Finalement, la surcharge temporelle peut se résumer à réaliser le même type de travail plus rapidement, avec moins de temps de repos ou avec des temps de contact au sol plus courts comme pour les exercices de pliométrie par exemple.

Ainsi, la prochaine fois que vous mettrez en place un programme d’entrainement pour un athlète dans un sport donné, prenez le temps a priori d’analyser les exigences du sport pour ensuite prendre en considération quels types de surcharge sont les plus appropriés. Il ne s’agit pas d’exclure totalement une surcharge en résistance par exemple, puisqu’elle offre des effets bénéfiques au niveau structurel notamment et soutient les actions de déplacements dans l’espace et dans le temps. Il suffit toutefois de prioriser un type de surcharge selon les exigences du sport et le moment où vous vous trouvez actuellement par rapport à votre planification d’entraînement.

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