L’entraînement le plus intense et désagréable de ma vie

Lundi avant-midi, je me trouvais à l’Université McGill pour jaser avec les Jean-Philippe Shoiry, Ludovic Kashindi des Eskimos d’Edmonton et Sam Giguère, maintenant des Tiger-Cats d’Hamilton avant que ces derniers ne débutent leur entraînement football-specific sur le terrain du Stade Pervical-Molson.  Ayant planifié un entraînement, je retourne au complexe sportif et en me dirigeant au gymnase, j’arrête au bureau des entraîneurs de football.  Dave Stala, actuel receveur des Tiger-Cats d’Hamilton s’y trouvait, car il venait présenter un nouveau tapis roulant permettant d’entraîner notamment le système anaérobie grâce à l’entraînement par intervalles.

Suite à notre entretien, j’ai eu la chance d’essayer ce matin le tapis roulant HiTrainer Pro 100 au centre d’entraînement High Performance, centre d’entraînement de l’ancien préparateur physique des Canadiens de Montréal.  Avec les représentants de la compagnie, nous avons discuté entraînement, fonctionnalités de l’appareil, etc.  J’étais bien au courant du fait que j’allais devoir moi-même essayer le protocole de 3 minutes composé de 12 sprints de 5s entrecoupés de 10s de repos actif.  Le fait de performer de manière répétitive des sprints à pleine intensité avec un temps de repos si court allait puiser directement dans la filière énergétique anaérobie.  Pour vous donner un exemple, la dernière fois que j’ai réalisé le test de Cooper modifié pour déterminer ma vitesse aérobie maximale, celle-ci était de 5 m/s.  Lors du test effectué aujourd’hui, je devais maintenir une vitesse de 8,90 m/s.  Constatez par vous-même l’intensité du test.

Il est certain qu’il faut une certaine période pour s’adapter à courir sur l’appareil.  Toutefois, une fois que l’on a acquis un certain rythme, l’entraînement est brutal.  À un certain point, j’ai totalement déconnecté et je ne faisais que courir.  À la fin des 3 minutes, je ne pouvais plus sentir mes jambes et j’avais une sensation désagréable en respirant, comme une sécheresse dans les bronches.  On m’a expliqué que cela était dû à la surcharge de travail du système pulmonaire et du fait que mes bronches avaient été sollicitées au maximum de leur capacité.

Bref, j’ai bien aimé l’expérience et je souhaite être en mesure de la répéter prochainement pour voir l’évolution.  Il sera intéressant de voir comment la variabilité de ma fréquence cardiaque sera affectée; celle-ci m’ayant indiquée ce matin d’y aller d’un entraînement moins intense aujourd’hui…

Ensuite, j’en profite pour mentionner la superbe expérience de coaching que j’ai vécue avec les athlètes de Do More, compagnie d’entraînement d’un ancien coéquipier et ami, David Lavoie.  Pendant 2 heures, nous avons exploré les fondamentaux de l’entraînement en haltérophilie pour le football.  Je suis certain que les joueurs en ont retiré beaucoup de trucs applicables immédiatement en vue de leurs prochains entraînements.  Vidéos à venir sous peu.

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