Les sphères de la récupération

Beaucoup d’efforts sont déployés dans la mise en place du plan d’entraînement parfait.  On vise le travail de la puissance musculaire, sans négliger la force maximale et l’hypertrophie tout en combinant l’aspect vitesse du sport pour lequel on s’entraîne et le conditionnement pour pouvoir continuer notre activité alors que notre adversaire s’écrase par manque de ressources.  Toutefois, les efforts déployés à l’entraînement ne seront jamais optimaux à moins que le plan d’entraînement n’inclut également le repos adéquat pour que les adaptations se concrétisent.  De plus, nous ne parlons ici que du stress physique de l’entraînement et de la compétition.  Il existe en fait 2 autres formes de stress que l’on doit prendre en considération selon Ian Jeffreys, auteur du livre Coaches’ guide to enhancing recovery in athletes, soit le stress psychologique et le stress émotionnel.

Plusieurs méthodes sont accessibles pour un athlète afin de mieux gérer le stress physique issu de l’entraînement et de la compétition.  Nous parlons notamment d’hydrothérapie, de massothérapie, de récupération active, de séances en piscine, etc.  Toutefois, il est primordial de trouver des moyens de permettre à un athlète de bien gérer ou récupérer du stress émotionnel ou psychologique.  Par stress émotionnel, nous pouvons penser à tout événement dans la vie de l’athlète en dehors de son sport qui vient l’affecter, que cela soit la mort d’un proche, des troubles financiers, des relations interpersonnelles tendues, etc.  Par stress psychologique, nous pouvons penser à une forte pression de performer en période de compétition, la monotonie de l’entraînement, le retour au jeu suite à une blessure grave et le doute qui s’est établi dans l’esprit de l’athlète, etc.

Mon but dans cet article n’est pas d’entrer en détails dans les moyens de mieux gérer et récupérer des trois types de stress mentionnés plus haut.  Mon but est de vous conscientiser aux bénéfices que d’autres activités ou habitudes peuvent avoir sur votre vie de tous les jours.  Trop souvent, tous nos efforts sont concentrés à développer notre potentiel pour le sport que nous pratiquons.  J’étais une de ces personnes quand je pratiquais le football de manière compétitive qui avait peur que d’autres activités auraient un impact négatif sur ma récupération et ma performance lors de ma séance d’entraînement du jour suivant.  Maintenant, je vois d’un œil positif les activités physiques de type aérobie ou davantage récréatives pour leurs effets sur les sphères émotionnelles et psychologiques.  Par exemple, sortir son vélo pour une longue sortie ou faire une randonnée pédestre en montagne ne sont peut-être pas spécifiques à votre sport, mais elle vous permettre de décrocher de votre routine, d’apprécier la nature ou la compagnie d’une personne qui vous est chère.  D’autres activités comme la lecture, la méditation, écouter de la musique, profiter d’un bon repas avec de la nourriture que vous ne mangez pas habituellement ou simplement ne rien faire sont tout aussi productives que de réaliser une autre séance d’entraînement à contrecœur.  Ces activités peuvent vous permettre de libérer votre esprit et ainsi, vous vous sentirez d’attaque pour poursuivre vos activités quotidiennes.

Aussi, je viens tout juste de terminer la lecture du livre Zen Habits: Handbook for Life de Leo Babauta.  Simple et bourré de petits trucs et astuces pour vivre de manière simple et moins stressé, j’y ai vu un lien intéressant à faire avec le sport, l’entraînement et la vie de tous les jours.

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Source: http://travelbandit.com/safety-tips-for-mountain-hiking/

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