Ma première «vraie» séance d’haltérophilie

Ce matin, j’ai eu droit à ma première véritable séance d’haltérophilie.  Je suis une personne très autodidacte.  J’ai donc appris à réaliser les différents mouvements d’haltérophilie principalement par moi-même en regardant des vidéos et en pratiquant.  Je savais que je possédais une bonne technique, mais en me faisant «coacher», je souhaitais tout d’abord améliorer ma technique pour ensuite être en meilleur position pour l’enseigner aux athlètes que je supervise.

Or, mon ami Louis-Philippe Wolford de Wolford Strength & Conditioning a réussi à me mettre en contact avec Nick Roberts, champion canadien senior en haltérophilie.  J’ai donc rencontré Nick ce matin au centre d’entraînement JFT International à Montréal pour ma première séance.  Nous avons tout d’abord commencé avec l’arraché.  En premier lieu, il fallait trouver le placement de mes mains sur la barre en plaçant celle-ci entre ma crête iliaque antéro-supérieure et l’os du pubis; directement sur les fléchisseurs de la hanche.  Après quelques répétitions avec la barre à partir du sol, Nick a tout de suite trouvé mon plus grand défaut dans la réalisation du mouvement: manque d’extension de la hanche.  Bref, pour réussir le mouvement, j’utilisais beaucoup trop le momentum de ma poussée initiale et aucune puissance n’était générée à partir de mes hanches.  Nous avons donc pris le temps de bien décortiquer le mouvement; un soulevé de terre contrôlé jusqu’à mi-cuisse, extension violente des hanches combinée avec un shrug des épaules pour terminer le corps bien droit sur la pointe des pieds avant de réceptionner la barre au-dessus de la tête.  Il fallait attendre le petit bruit suite au contact de mes hanches avec la barre.

Ensuite, nous nous sommes attaqués à l’épaulé à partir du sol.  Pour cet exercice, la technique est sensiblement la même.  La grosse différence étant le placement des mains et le fait que l’épaulé est exécuté plus en force grâce à une contribution accrue des muscles de la cuisse, comparativement à l’arraché qui sollicite davantage la chaîne postérieure.  Comme je suis plus familier avec l’épaulé, ma progression fût beaucoup plus rapide.  Les points à travailler sont encore le point de contact de la barre au niveau de mes hanches (soit trop rapide ou pas assez violent)et l’ouverture rapide des pieds à la réception.

Nous avons conclus la séance avec le jerk.  Avec la barre sur le devant de mes épaules, je devais exécuter une courte descente vers la bas et non en poussant les hanches vers l’arrière comme dans la préparation d’un saut vertical pour ensuite propulser la charge au bout de mes bras, au-dessus de ma tête.  L’apprentissage de ce mouvement est à poursuivre parce que je dois pouvoir m’habituer à réceptionner une charge plus lourde que celle que j’ai soulevé ce matin.

En conclusion, l’haltérophilie est un sport très technique.  Nick me répétait l’importance de maîtriser la technique et comment, même avec une charge très légère, un transfert vers la pratique de l’activité est observable.  Il s’agit également de pratiquer et de pratiquer.  Au fur et à mesure que l’on gagne de l’expérience, on vient à savoir si la répétition que je viens de réaliser était bonne ou non.  On le sent.  Bref, j’ai une deuxième séance la semaine prochaine!  En attendant, je vais continuer à me pratiquer au cours de la semaine avec des charges très légères au début de mes entraînements afin de perfectionner la technique.  Je vous reviendrai la semaine prochaine avec un compte-rendu de ma deuxième séance.

PS: Voici de quoi avait l’air ma cuisse après la séance 😉

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