Il est donc important de prendre en considération cette variable lors de la planification de l’entraînement et de l’exécution de celui-ci. Dépendemment des objectifs poursuivis, il peut être négatif de s’entraîner 5-6 fois par semaine, puisque l’organisme ne peut s’adapter aux stimulus qui lui sont imposés. Les résultats peuvent comprendre une absence de résultats, un possible syndrome de surentraînement et un abandon de l’activité, entre autres. Comme le disait un des mes entraîneurs de football avant nos matchs: »Get off your feet and rest ».
3. L’entraînement en salle et/ou la pratique de l’activité en soi ne sont pas gage de succès. Comme mentionné précédemment, le repos est un facteur important de la performance. Un autre aspect aussi important est celui de la nutrition. Prenons comme exemple une voiture sport pour représenter le système énergétique de notre athlète. Ce dernier s’entraîne comme un déchaîné et pratique son sport à plusieurs reprises pendant la semaine, l’équivalent de rouler à 180 km/h sur l’autoroute tous les jours, mais ne fournit à son corps que de l’essence ordinaire quand celui-ci aurait besoin de suprême. Les succès et les progrès de l’athlète peuvent être directement reliés à son alimentation. L’apport adéquat en nutriments (protéines, glucides, lipides), en vitamines et en minéraux assure le bon fonctionnement de l’organisme en réponse à l’entraînement. Ensuite, compte tenu des demandes imposées par l’entraînement, le sport et/ou autres besoins, la supplémentation avec divers produits peut s’avérer envisageable.
4. Il est également primordial, pour un entraîneur, d’éduquer ses athlètes en ce qui a trait aux raisons derrières le choix des exercices, le nombre de répétitions et de séries, le temps de repos, la qualité musculaire et/ou système énergétique entraîné, etc. De cette manière, les athlètes adhèreront davantage au programme parce qu’ils comprennent le chemin qui leur reste à parcourir pour atteindre leurs objectifs.
5. En utilisant de la variété dans notre entraînement, on pousse constamment le corps à s’adapter. Toutefois, il ne s’agit pas de passer d’un programme à l’autre sans aucune logique. Un programme d’entraînement doit être logique et raisonné, doit présenter un surcharge progressive (un choc à l’occasion) et doit présenter des variantes, aussi minimes soient elles, dans le but de faire progresser les capacités de l’individu.
En intégrant les différents principes mentionnés ci-haut, l’atteinte des objectifs sera grandement facilitée. Néanmoins, il faut être prêt à y mettre les efforts nécessaires, suer et s’attendre à être courbaturé. Tout cela, bien sûr, avec plaisir et passion.