En septembre 2013, j’ai débuté mes études au doctorat en éducation à l’Université du Québec à Montréal. C’était une décision difficile à prendre compte tenu du fait que cela impliquait de quitter mon emploi avec les équipes sportives de l’Université McGill et que je devrais probablement refuser des opportunités d’emploi intéressantes dans mon domaine dans d’autres villes.
Toutefois, aujourd’hui, j’apprécie pleinement ma décision pour les opportunités présentes et futures que cela m’apporte. Le programme de doctorat en éducation à l’UQÀM est un programme pluridisciplinaire. Je suis en fait le seul étudiant de ma cohorte dont le projet doctoral est relié aux sciences de l’activité physique. D’autres étudiants s’intéressent à la sociologie de l’éducation chez les étudiants-parents aux cycles supérieurs, à la neuroscience et l’apprentissage des sciences au secondaire, sur les cheminements des élèves en adaptation scolaire au niveau secondaire, à la curiosité mathématique chez l’enseignant de mathématiques au secondaire, entre autres. Malgré cela, se positionner dans un tout autre domaine enrichit le projet doctoral. Pour ma part, j’ai dû positionner mon projet dans le champ de l’éducation; surtout le rôle de l’entraîneur sportif comme pédagogue. J’ai donc lu de nombreuses ouvrages et articles sur le coaching, les communautés de pratique, la pédagogie, etc. D’obtenir des rétroactions de la part de gens qui ne connaissent pas mon domaine d’étude m’a permis de mieux présenter et vulgariser le contenu de ma problématique de recherche.
Étant curieux et désireux d’approfondir mes connaissances, j’ai vu dans ce programme de doctorat une opportunité de me spécialiser dans un aspect des sciences de l’activité physique qui m’intéresse, mais également une opportunité d’élargir mes horizons dans des domaines connexes, comme le coaching. Je vois beaucoup mon travail de préparateur physique comme un pont entre la science et la pratique et la possibilité de toucher à ces deux réalités pourra me permettre de mieux répondre aux besoins des entraîneurs sportifs et ultimement, des athlètes que je côtoie dans mon quotidien.
Finalement, le programme de doctorat en éducation à l’UQÀM comprend deux stages que nous devons réaliser dans des laboratoires de recherche sans toutefois que ces stages touchent notre projet doctoral directement. Cela offre donc la possibilité de se familiariser avec d’autres sources d’intérêt et jusqu’à maintenant, je serais tenté de réaliser un de ses stages à l’étranger.
Bref, jusqu’à présent, je me plais beaucoup dans ce programme. La structure du programme, même à temps plein, me laisse assez de temps pour concilier les études et mon travail comme kinésiologue et préparateur physique et travailler sur d’autres projets. Je suis avant tout un acteur de terrain et avoir la chance d’approfondir mes connaissances tout en travaillant a été déterminant dans ma décision.