Au cours des deux dernières semaines, j’ai été privilégié d’avoir pu discuter avec Mario Leone, professeur et chercheur au département de kinésiologie de l’Université du Québec à Chicoutimi ainsi qu’Al Vermeil, ancien préparateur physique des 49er’s de San Francisco (NFL) et des Bulls de Chicago (NBA).
Il est inévitable qu’après des discussions de ce genre, on prend un peu de recul afin d’analyser son travail comme préparateur physique. Qu’est-ce que je fais de bien? Que puis-je modifier ou améliorer?
Je retiens de ces conversations l’importance du principe de la spécificité lorsque l’on travaille avec des athlètes de haut niveau. Les fondations devraient déjà être établies et on peut donc préparer l’athlète afin qu’il puisse répondre aux exigences de son sport lorsque joué au plus haut niveau. L’athlète doit arriver au camp d’entraînement dans la meilleure des formes. Les premiers jours de camp ne peuvent pas servir à mettre l’athlète en «game shape» sinon, il a perdu son temps pendant l’été.
En fin de compte, la préparation physique peut se résumer à sélectionner la bonne méthode d’entraînement, les bons exercices selon les besoins et objectifs de l’athlète (à court, moyen et long terme) selon les exigences du sport, le contexte dans lequel celui-ci performe et se développe et selon le calendrier de compétition.