Retour sur la dixième édition du programme de mentorat GAIN

Chaque année depuis 2012, au mois de juin, je m’envole pour Houston pour prendre part au programme de mentorat GAIN organisé par Vern Gambetta. GAIN, version courte pour Gambetta Athletic Improvement Network, est en fait un vaste réseau de professionnels provenant de partout au monde qui se réunissent pour partager leurs expériences et connaissances, grandir professionnellement et innover. Des gens de renom dans divers domaines (coaching, développement athlétique, éducation physique, reconditionnement, recherche, etc.) ont ainsi pu partager et interagir lors de présentations, mais aussi de manière plus informelle lors des repas et en soirée, lorsque la journée est terminée.

Cette année, il est clair que je repars de cette conférence avec des exercices et des méthodes qui peuvent venir supporter la manière dont j’entraine les athlètes et équipes avec qui je travaille. Toutefois, je crois que ce sont davantage des concepts, philosophies et autres aspects plus subtils qui ont retenu mon attention.

Par exemple, le « keynote speaker » de la semaine était, sans l’ombre d’un doute, John Pryor. Bien que JP, comme les gens l’ont surnommé au cours des derniers jours, a pu présenter son application sur le terrain des concepts présentés par Frans Bosch, j’ai aussi retenu le vocabulaire que celui-ci utilise pour désigner les différents segments de ses entrainements. Fini l’échauffement ; JP parle de préparation à gagner (« Prepare to win ») pour décrire la période avant les entrainements et les matchs où les joueurs se présentent dans l’espace d’entrainement (salle d’entrainement ou hall d’hôtel) et réalisent divers exercices sollicitant des mouvements qu’ils exécuteront en situation de match, le tout de manière autonome. Ce thème de préparation est également revenu lors de la présentation de Steve Myrland et de la séance matinale de Bill Knowles.

Ces deux derniers présentateurs ainsi que Jim Radcliffe ont également proposé d’éliminer l’utilisation du terme exercice ou « drill », mais de choisir des éducatifs en fonction des mouvements que nous souhaitons améliorer chez les athlètes à notre charge. L’affirmation « Skills, not drills » a donc raisonné avec moi et vient renforcer ce que je souhaite accomplir avec les athlètes et équipes avec qui j’ai l’opportunité de travailler.

Faire l’inventaire de tout ce que j’ai appris au cours de ces cinq jours sur le campus de l’Université Rice serait un long exercice et cela n’est pas le but de cet article. Je crois que l’utilisation d’un langage qui permet de faire passer son message de manière claire et sans ambiguïté quant à son interprétation fût un fait saillant de cette dixième édition de GAIN. Sur cela, je conclus avec une citation de Ruth Bader Ginsburg qui a été partagée à l’auditoire présent au cours de cette semaine de formation.

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