La semaine dernière, je partageais dans mon dernier article quelques trucs afin d’aider les athlètes de tous les niveaux à mieux se préparer en vue d’une compétition. J’abordais brièvement le sujet du sommeil comme étant l’une des deux principales stratégies, avec la nutrition, pour s’assurer d’une bonne récupération et d’avoir un bon niveau d’énergie.
Cette semaine, une excellente revue de la littérature de la part de Jordan Fox et ses collègues (Fox, Scanlan, Stanton, & Sargent, 2019) a été publiée en ligne dans la revue Sports Medicine. Les auteurs ont ainsi examiné les effets de la durée et la qualité du sommeil chez les jeunes athlètes âgés entre 14 et 25 ans.
Recommendations et effets potentiellement négatifs
Pour cette population, il est généralement recommandé de dormir entre 7 et 10 heures par nuit. Toutefois, les horaires d’entrainement et de compétition, en plus des activités scolaires et sociales, peuvent contribuer à réduire leur nombre d’heures de sommeil. Cela pourrait, entre autres, augmenter le risque de blessure musculosquelettique et affecter de manière négative les performances cognitives, l’humeur et le niveau d’alerte (alertness).
Quelques stratégies additionnelles pour améliorer le sommeil
Quelques stratégies sont proposées pour améliorer la durée et la qualité du sommeil chez les jeunes athlètes, notamment : (1) de réguler les heures de lever et de coucher, (2) de réduire la consommation de caféine – et j’ajouterais également les boissons contenant de la caféine, (3) de prendre une douche chaude avant de se coucher s’ils s’entrainent ou prennent part à une compétition en soirée et (4) de faire une sieste dans la journée pour atteindre le nombre d’heures de sommeil qui est recommandé.
Et l’entraineur dans tout cela?
Pour conclure, il faut souligner que les horaires des entrainements et des compétitions peuvent avoir un effet négatif important sur la durée de sommeil des jeunes athlètes. Cela est particulièrement vrai si ces activités sont planifiées très tôt le matin et tard le soir. Il serait donc important pour l’entraineur et les administrateurs sportifs de garder ce fait en tête et de planifier les activités d’entrainement de manière à ce que les jeunes athlètes puissent obtenir le sommeil qu’ils ont besoin.
Référence:
Fox, J. L., Scanlan, A. T., Stanton, R., & Sargent, C. (2019). Insufficient Sleep in Young Athletes ? Causes , Consequences , and Potential Treatments. Sports Medicine. https://doi.org/10.1007/s40279-019-01220-8
Toujours vers l’avant-première des articles pareils on en veut
Insister toujours sur des articles concernant les jeunes sportifs