Entraîne-moi cette chaîne postérieure!
Pour plusieurs mordus de l’entraînement, surtout ceux qui s’inspirent des entraînements de bodybuilding et qui recherchent cette «shape de plage», il est rare que ces derniers possèdent une chaîne postérieure digne de ce nom. Pour eux, le concept de chaîne postérieure se limite à quelques séries de leg curl ou de soulevé de terre jambes tendues. Cette négligence est également présente dans certains programmes de développement pour athlètes. Pourtant, le travail de ces groupes musculaires est impératif, notamment pour le maintien de l’équilibre musculaire, la prévention de blessures de sur-utilisation., ainsi que l’atteinte de la performance Voyons ensemble les différentes raisons d’entraîner votre chaîne postérieure et comment vous pouvez le faire.
1- Anatomie de la chaîne postérieure
La chaîne postérieure est composée de plusieurs groupes musculaires importants. On y retrouve surtout les ischios-jambiers (j’ajouterais même le grand adducteur ou adductor magnus, qui agit comme 4e ischio-jambier), les muscles fessiers et les érecteurs du rachis. Ces muscles ont comme actions principales l’extension à la hanche, la flexion au genou ainsi que la rotation interne et externe de la cuisse. Les muscles ischios-jambiers et les gastrocnémiens (qui participent également à la flexion du genou et qui sont importants dans les mouvements athlétiques de course et de sauts) sont aussi des muscles composés essentiellement de fibres rapides, activement recrutées dans les activités de haute intensité comme les sprints et les sauts.